Ces 15 derniers jours les enfants sont tombés malades. L’un, puis l’autre, puis j’ai suivi, clouée au lit par je ne sais quel virus. Rien de grave, on ne se plaint pas. Mais pour planter le décor : nous n’avions pas pensé, puis nous avons manqué d’énergie pour monter le sapin de Noël.
C’est donc le mardi, 27 décembre, que nous avons descendu notre sapin du grenier, pour mieux le monter (le décorer). C’est avec des gestes lents de convalescents que nous avons, mon fils et moi, partagés cet instant magique d’illuminer le salon par la féérie de Noël. Car elle était là cette féérie : ce sapin ne sera le témoin d’aucunes fêtes cette année, et n’abritera aucun cadeau. Il ne verra aucun invités endimanchés...
Il est juste témoin que nous allons mieux. Que l’on peut s’émerveiller d’une guirlande lumineuse et du reflet des boules.
J’étais émue des cadeaux que je recevais en le décorant : La conscience d’être presque guérie, la vue du sourire de mes enfants, le soulagement que la pneumonie d'Oscar ne nous conduirait pas à l’hôpital cette fois-ci, la gratitude que nous avons pu nous soigner, que Philippe avait tout géré avec force et douceur, que nous étions au chaud, occupé doucement à nous créer des souvenirs...
C’est donc avec un décalage assumé que je vous souhaite à tous de recevoir cette féérie et de vivre de très belles fêtes de fin d’année.
Comme le dirait François Lemay : "C’est aussi ça la vie".
Joyeux Noël et Bonne année mes Amis ! Amour et Santé
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